Le projet du gouvernement conduit à des allongements de durée d’échelon (que ne compense pas les quelques point d’indices grappillés ici ou là !) : selon les cas, cela peut représenter une amélioration de quelques euros, pour d’autres cela peut même conduire à une perte sèche… On est loin de la revendication de 8% d’augmentation immédiate et de 50 points d’indice* au titre de rattrapage partiel de la perte de pouvoir d’achat !

o Le véritable objet du projet, c’est d’intégrer la Fonction Publique d’Etat dans le cadre de la réorganisation territoriale et donc de remettre en cause les garanties statutaires des personnels : on comprend mieux les propos de Macron à la lumière de ce projet… il faut des agents mobiles à souhait, interchangeables, taillables et corvéables à merci !

· Au rebours de tout le discours sur la représentativité syndicale et le dialogue social, le gouvernement décide de passer en force sur son projet : il entérine en fait le refus de véritables négociation sur l’augmentation des salaires dans la fonction publique. Il démontre que le discours gouvernemental et patronal sur le dialogue social consiste en réalité à associer les organisations syndicales à la mise en œuvre des mesures d’austérité !

Au contraire de ceux qui vont se féliciter de la décision du gouvernement (tels la CFDT ou l’UNSA… voire à ce sujet la FSU !), nous opposons la résistance des personnels qui refusent toutes les contre-réformes austéritaires : réorganisation territoriale, loi NOTRe, réforme des collèges, projet de loi « Santé »…

Amitiés syndicalistes…

Fred.